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présente dans la série Inspirés & Inspirants :

Un parcours sobre et sincère, où le respect, la clarté et la confiance remplacent les grandes théories.

Il aurait pu chercher la lumière, capitaliser sur les médailles et se mettre en scène à chaque occasion. Se pavaner au bord des pistes, collectionner les photos de podiums et les hashtags « coach life ». Mais Rémi Hubert, entraîneur et sélectionneur de l’équipe nationale belge de roller de vitesse, préfère l’ombre au show. Son truc à lui, c’est d’écouter plus qu’il ne parle. Et de faire du collectif une aventure… comme celle du management.

Un manager qui ne s’était pas vu venir

À 14 ans, Rémi comprend qu’il ne sera pas champion du monde. Il a la technique, mais pas le coffre d’un sprinteur mondial. Pas grave : il bifurque.

Très jeune, il choisit l’apprentissage plutôt que la gloire individuelle. À 23 ans, le voilà déjà à la tête d’équipes régionales. Il découvre vite les dessous du sport organisé : la politique, les subventions, les fédérations… et les premiers chocs managériaux.

« Ce n’est pas forcément là que j’ai vu le plus de respect ou de cohérence », confie-t-il. Qu’à cela ne tienne : il se forge une éthique à contre-courant.

La confiance comme cap, le collectif comme boussole

Pour Rémi, manager, c’est être capitaine. Pas une tête pensante qui surplombe, mais un membre de l’équipage. « Je suis là pour limiter les aléas. Le club fait la perf’, pas moi. Moi, je m’assure que les conditions sont réunies pour qu’ils soient prêts, le jour J. » précise-t-il.

Il pose un cadre, clarifie les règles du jeu, pratique un management direct, mais profondément humain. Et surtout : il refuse la starification. Ni lui, ni ses médaillés ne montent sur un piédestal. « Je ne t’admire pas, je te respecte », dit-il. C’est ça, son mantra : le respect avant l’admiration.

 L’échec, ce n’est pas la fin : c’est la vraie vie

Là où beaucoup préfèrent taire le doute, Rémi l’accueille à bras ouverts. « Tu as le droit de tomber, tu as le droit de rater », dit-il à ses athlètes.

Chez lui, l’échec est une expérience, pas une sentence. Il en parle, le décrypte, en fait un levier de progression. Et il reste là, présent quand ça va… et encore plus quand ça ne va pas.

C’est peut-être ça, sa force : il conjugue exigence et amour. Il est capable de dire à un athlète en larmes : « Je continue à t’aimer, même après cette déception. » Rare. Précieux. Inspirant.

 

Entre France et Belgique, deux visions du management

Depuis plus de trois ans, Rémi entraîne la sélection nationale belge. Et sans surprise, il a dû s’adapter à une autre culture du management. Plus feutrée, plus horizontale, parfois moins démonstrative aussi.

Les différences linguistiques (Wallons, Flamands) n’aident pas à créer une unité spontanée. Alors Rémi invente ses propres rituels. Il oblige par exemple son équipe à chanter l’hymne national, ritualisant le moment dans l’unité. Il observe, ajuste, crée du lien par petites touches. Pas de grande messe, mais une vraie attention quotidienne.

À l’inverse, même si le patriotisme y est plus présent, il note que la France reste marquée par un certain formalisme, une verticalité parfois pesante. Et cette petite phrase, glissée sans détour, en dit long : « En France, on n’écoute pas la majorité silencieuse. » On y entend encore trop ceux qui parlent fort, pas assez ceux qui font.

Côté belge, l’écoute est plus diffuse, moins visible — mais peut-être plus constante. Avec le recul, et l’éloignement, il observe le modèle français : un pays où l’échec fait peur, où l’émotion est souvent reléguée au vestiaire, où “le sport est mal considéré à l’école”.

Et si tout commençait là ?

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Ce que Rémi nous apprend

    1. Le manager n’est pas là pour briller : il est là pour faire briller.
    2. L’échec est formateur, à condition d’être accompagné.
    3. Le respect est plus puissant que l’admiration.
    4. Le collectif ne se décrète pas, il se construit.
    5. Aimer son équipe, ce n’est pas un tabou : c’est un acte de leadership.

 

Ce que REC en retient

Chez REC, on croit que les plus grands leaders sont souvent ceux qu’on ne remarque pas tout de suite. Ceux qui ne cherchent pas à dominer, mais à faire grandir. Ceux qui construisent la confiance comme on construit un chemin : pas à pas, avec constance.

Rémi Hubert incarne cette posture. Il n’a pas de formule magique, mais une présence juste. Il parle vrai, observe, ajuste. Et rappelle que manager, ce n’est pas briller. C’est éclairer.

Son parcours confirme que le respect, l’écoute et la considération ne sont pas des postures modernes à la mode. Ce sont des fondamentaux. Et REC est là pour les remettre au cœur du jeu.

“Je ne t’admire pas, je te respecte.”

“Tu as le droit de rater.”

“Ce qui m’intéresse, c’est le chemin.”

“Ma construction s’est faite dans l’adversité, la problématique.”

                        — Rémi Hubert

 

La conclusion de REC

Rémi Hubert n’a pas cherché à devenir un modèle de management. Il fait simplement son métier, avec une forme d’attention rare, une constance tranquille, et un sens profond du collectif.

Son parcours rappelle que manager, ce n’est pas imposer. C’est accompagner, expliquer, observer, ajuster.

Chez REC, on croit à ces formes de leadership sobres et puissantes à la fois. Des figures de l’ombre qui tiennent le cap avec clarté, sans jamais chercher la lumière.

Et si c’était ça, l’inspiration vraie ?

Rémi Hubert incarne à merveille la philosophie de REC : Respecter, Écouter, Considérer. Il nous rappelle que le management, ce n’est pas du contrôle à distance, mais une présence juste, constante, incarnée.

Et ça, c’est tout sauf un détail. C’est peut-être même l’avenir.

 

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BON À SAVOIR — L’échec, levier de performance ?

Longtemps perçu comme un tabou dans le sport comme dans l’entreprise, l’échec retrouve aujourd’hui ses lettres de noblesse. Les pédagogies managériales modernes en font un outil d’apprentissage puissant : on n’échoue pas, on apprend. Dans certaines équipes d’élite, les coachs invitent leurs membres à partager leurs “ratés” lors de débriefings collectifs, non pour juger, mais pour grandir ensemble.
Cette culture du rebond, très présente dans les pays du Nord, reste encore timide en France, où la peur de se tromper bride souvent l’initiative. Des leaders comme Rémi Hubert en sont la démonstration vivante : transformer les erreurs en tremplin, c’est peut-être ça, le vrai management de demain.

 

  Pour suivre Rémi Hubert sur LinkedIn

 

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